Théorie des prix d’arbitrage

Théorie de l’arbitrage de prix

L’arbitrage de prix est une théorie financière qui s’applique au prix des actifs financiers. Elle propose que le prix d’un actif financier est égal à la somme des valeurs présentes des flux de trésorerie futurs attendus associés à cet actif, chacun pondéré par un facteur de risque propre à cet actif. Ces facteurs de risque sont censés être connus par tous les investisseurs et pris en compte lors de l’évaluation de l’actif.

L’APT est fondée sur un modèle d’équilibre du marché boursier. Selon ce modèle, le prix d’un actif boursier reflète l’équilibre entre l’offre et la demande sur le marché. L’APT propose que les prix des actifs boursiers sont également influencés par les anticipations des investisseurs quant aux flux de trésorerie futurs attendus associés à l’actif et par les facteurs de risque associés à l’actif.

Les principes de base de l’APT sont les suivants:

  • Les prix des actifs boursiers sont déterminés par les anticipations des flux de trésorerie futurs associés à ces actifs.
  • Les flux de trésorerie associés à un actif sont pondérés par un facteur de risque propre à cet actif.
  • Les facteurs de risque sont connus de tous les investisseurs et sont pris en compte dans l’évaluation des actifs.

Le modèle APT est utilisé principalement pour évaluer le prix d’équilibre d’un actif boursier. Il est également utilisé pour estimer le coût de capital des entreprises et pour évaluer le rendement attendu des portefeuilles.

Par exemple, un investisseur peut utiliser l’APT pour estimer le prix d’un titre donné. L’investisseur peut estimer les flux de trésorerie associés à ce titre et les pondérer par les facteurs de risque appropriés. L’investisseur peut ensuite utiliser ces informations pour déterminer le prix «d’équilibre» du titre, c’est-à-dire le prix auquel il serait prêt à acheter ou à vendre le titre.

L’APT est une théorie utile pour aider les investisseurs à prendre des décisions informées concernant leurs investissements. Cependant, il convient de noter que cette théorie ne tient pas compte des facteurs fondamentaux qui peuvent influer sur les flux de trésorerie associés à un actif, tels que les conditions économiques générales et les changements technologiques.

Références :